
La Commission Nationale Independante pour la Prévention et la Luute contre la Corruption (CNIPLC) conduite par son directeur des investigations et déclaration de patrimoine Mr HAMZA ABDI ADEN , accompagné du directeur de la coopération internationale et du recouvrement des avoirs illégaux à l’étranger Mr DJAMA SOULEIMAN ABOUBAKER , a organisé le mardi 7 novembre dans la salle de réunion des autorités des zones franches de Djibouti, une réunion portant sur la déclaration du patrimoine au profit des hauts responsable des autorités du port. Le président des autorités des ports et des zones franches de Djibouti, Mr Aboubaker Omar Hadi ainsi que tous les hauts cadres de cette institution ont pris part à cette réunion.
La Commission Nationale Indépendante de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (CNIPLCC), fer de lance de la nouvelle politique Djiboutienne de lutte contre la corruption, créée en 2013 par la loi N° 03/AN/13/7ème L complétant les dispositions législatives relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption, est une autorité administrative indépendante placée auprès de la présidence.
Le directeur des investigations et déclaration du patrimoine, M. Hamza Abdi Aden, a présenté aux cadres des APZFD, les missions de son institution. Il a par ailleurs exposé les cadres juridiques national, international et régional, et a ensuite abordé la question des personnes assujetties à la déclaration du patrimoine. Toujours selon les propos du directeur des investigations, toute personne assujettie à l’obligation de la déclaration de patrimoine dispose d’un délai d’un mois après la remise des documents officiels pour remplir le formulaire de déclaration de biens.
Il devient donc obligatoire de déclarer les immeubles bâtis ou non bâtis, les meubles, les bijoux, les voitures, les fonds de commerce, les comptes bancaires. Cette déclaration prend également en compte, les collections d’œuvres d’arts, bref tous les objets de valeur. « Notre mission est d’éradiquer la corruption dans la république de Djibouti afin d’accompagner les politiques de développement économique et sociale ambitieuse du président de la république», a déclaré le directeur des investigations et des déclarations du patrimoine.
A titre de rappel, tout défaut de déclaration de patrimoine constitue une infraction, le contrevenant s’expose à une amende prescrite par loi N° 03/AN/13/7ème L allant de 500 000 fdj à 3 000 000 fdj, ainsi que des poursuites pénales prescrites par la Loi n°111/AN/11/6ème L pouvant aller jusqu’à 15 ans d’emprisonnements pour tout refus, inexactitude, fraudes ou omissions.
Enfin, le directeur des investigations et déclaration du patrimoine, M. Hamza Abdi Aden, a précisé que « cette pratique est un pas de géant vers la bonne gouvernance , elle a pour objectif de raffermir la confiance entre les administrés et les administrateurs, à embellir l’image de la république sur la scène internationale afin de drainer le maximum d’investissement direct étranger, et enfin de promouvoir la bonne gouvernance qui est le pilier central de la vision 2035 du président de la république ».
