Mesdames et Messieurs, chers concitoyennes et concitoyens,
Comme à l’accoutumé, la République de Djibouti à l’instar des autres nations célèbre aujourd’hui 9 décembre la journée internationale de lutte contre la corruption, la commémoration de cette année coïncide avec le 20e anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la corruption.
Elle vise à souligner le lien crucial entre la lutte contre la corruption et la paix la sécurité et le développement, à cette occasion, je voudrais ici au nom de la commission que j’ai l’honneur de présider réaffirmer notre attachement indéfectible aux principes de bonne gouvernance tels que l’intégrité, la transparence, la responsabilité, mais aussi la reddition des comptes dans la gestion de l’administration publique et du secteur privé pour une société fondée sur l’éthique, l’intégrité, refusant la corruption et l’injustice.
Notre pays a érigé la lutte contre la corruption en priorité nationale, c’est pourquoi elle a été une des premières nations à avoir ratifié la Convention des Nations Unies sur la prévention et la lutte contre la corruption en février 2005 sous le leadership éclairé du premier magistrat Son Excellence Monsieur le Président de la République Ismaïl Omar Guelleh.
Il s’est doté d’une instance indépendante de lutte contre la corruption en l’occurrence la commission nationale indépendante de prévention et de lutte contre la corruption en juillet 2013.
La Commission comme son nom l’indique a une mission de prévention et de lutte contre la corruption, à ce titre, elle est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption. La journée que nous commémorons nous offre aujourd’hui l’occasion de réfléchir ensemble sur les effets dévastateurs de la corruption dans notre société et aussi sur les voies et moyens de l’éradiquer comme vous le savez, la corruption est l’affaire de tous dans la mesure où chacun peut en être victime à tout moment et en tout lieu, partout où elle sévit, elle laisse un climat délétère et malsain, elle est un obstacle majeur au développement économique et social, et dans ce sens elle mène à moins de prospérité, à moins de respect des droits humains, et à moins de satisfaction des besoins sociaux.
La corruption peut mettre également en péril notre système judiciaire, notre système de santé, l’efficacité de notre administration, et par conséquence affaiblir la capacité du gouvernement à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens pour prévenir et combattre efficacement la corruption.
Le plan d’action quinquennal de la Commission Nationale Indépendante s’appuie sur plusieurs axes stratégiques clés, nous envisageons de renforcer la communication et la sensibilisation à tous les niveaux de la société, nous envisageons aussi d’améliorer la collecte et l’exploitation des données sur l’état de la corruption, de renforcer la coordination entre les organes de contrôle, et enfin de renforcer la coopération régionale et internationale. Nous reconnaissons le rôle essentiel de la société civile et de la jeunesse dans cette lutte dans le cadre de la vision Djibouti 2035. Nous encourageons la société civile à devenir un acteur majeur du développement agissant en tant que partenaire véritable de l’État. Ainsi, le gouvernement, les administrations publiques et privées, les organisations de la société civile, les médias et la population doivent être associés dans ce combat noble contre la corruption. Chaque idée, chaque fait, chaque geste posé dans le sens de rompre la chaîne de la corruption et de promouvoir la culture de l’intégrité et de la transparence doit être une source de fierté car susceptible de servir le futur commun de notre cher pays. Je vous souhaite une excellente célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption.
Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim
Présidente de la CNIPLC
Veuillez télécharger le support de communication réalisé par la Commission pour cette journée :
